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09/07/2015

« Paroles de soldats », LCL Hubert le Roux & Antoine Sabbagh, éd. Tallandier

Extraits publiés avec l’aimable autorisation des auteurs. Droits réservés.  

 

« La parole qui, trop souvent, n’est qu’un mot pour l’homme de haute politique, devient un fait terrible pour l’homme d’armes. 

Ce que l’un dit légèrement et avec perfidie, l’autre l’écrit sur la poussière avec son sang. »

Alfred de Vigny

 

L’indifférence conduit à l’oubli. Tout homme ayant le sentiment de subir cet état de fait le vit comme une souffrance et nous le disons avec tristesse, mais c’est ce qu’éprouvent nombre de nos soldats : l’indifférence de leurs compatriotes. C’est d’autant plus cruel que la nation leur demande tant de sacrifices : éloignement de leur famille pendant des mois, enfants qui naissent et grandissent au loin, confrontation à des situations dramatiques voire traumatisantes, risque d’être blessé, tué… 

Certains diront : « Ils ont choisi ». Certes. Mais en quoi ce choix autoriserait les Français à rester indifférent à leur sort, alors que ce sont ces mêmes Français qui les envoient au combat ?

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Alors, pour lutter contre l’indifférence, rien ne vaut la parole : raconter, décrire, expliquer, se livrer. Heureusement, la « Grande Muette » relève du mythe. Les soldats parlent, écrivent. Mais publier un livre n’est pas donné à tout un chacun. Partant de ce principe, le LCL Hubert le Roux et Antoine Sabbagh ont décidé de se positionner non en auteurs, mais en porte-paroles : Ils ont ainsi sillonné la France, collectionnant des interviews de combattants des différents théâtres d’opérations, du Liban à la RCA. Ils les ont ensuite retranscrits, in extenso. Ainsi est né « Paroles de soldats ». Un livre de fait et de par son style « brut de fonderie », ce qui le rend d’autant plus percutant…

« Paradoxalement, la guerre n’a jamais été aussi présente dans les imaginaires. Romans, séries, films, bandes dessinées, la guerre est partout. Sur fond de rap et de guerre urbaine pour Call of Duty (…) la guerre est bien là, mais vécue comme une épopée révolue ou une fiction et la fascination qu’elle suscite est inversement proportionnelle à l’oubli dans lequel sont tombés les soldats. »

Continuer à parler, soldats de France. Nous sommes plus nombreux que vous ne le croyez à vous écouter, à ne pas être indifférents, à ne pas vous oublier. Et quand bien même nous ne serions qu’une poignée aujourd’hui, ne présageons pas de l’avenir : il suffit d’une petite chaussette rouge sang, oubliée au milieu d’un linge immaculé, pour étendre après lessive de beaux draps roses…

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Mes camarades savaient que j’étais en dessous, mais je ne répondais pas. J’étais mort. En fait, j’étais toujours en vie, mais entre la vie et la mort. La souffrance est tellement forte. Des bouffées de chaleur m’envahissaient. J’étais complètement perdu. Et puis, à un moment, j’ai oublié la souffrance. J’ai pensé à ma famille. Je me suis senti bien. Et là, j’ai vu de la lumière. Les sauveteurs avaient encerclé le trou. Une main s’est tendue vers moi.

CPL Daniel, 1983, attentat du Drakkar, Beyrouth, Liban.

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Toutes les positions irakiennes sont embossées. Ils sont dans leurs trous. Il n’y a que nous qui bougeons. Quand on a face à nous des engins embossés, on demande un tir d’artillerie. Boum ! Boum ! Boum ! On observe le tir. Ça commence à bouger. Ca riposte un peu. L’ALAT arrive. Boum ! Boum ! Boum ! Ça balance les missiles et après nous on tire. Je me souviens plus de mon indicatif. Les rouges, machin, feu ! On tire ! Et puis, pouf, drapeau blanc.

Patrice, chef de peloton de chars, 1990, opération Daguet, Guerre de Golfe, Irak.

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J’avais déjà vu des morts. Nos morts. Nos beaux morts dans les cercueils. Refaits, pour être présentés à la famille. Mais comme ça, non… En plus de ça, de voir le traitement des cadavres, jetés, ramassés, jetés… C’est de la viande. C’est quelque chose de dégoutant dont il faut se débarrasser rapidement. Les Rwandais, je sais pas si ça leur faisait rien, mais vu de l’extérieur, aucune émotion. Ils regardaient, mais rien. Moi je prenais beaucoup de recul par rapport à tout ça : une protection, ouais. L’impression de vivre à côté de moi. D’avoir le moi physique présent et d’en être spectateur. 

ADJ Jean-Louis, 1994, opération Turquoise, Rwanda.

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A mesure que le temps passait, on avait l’impression que, depuis le début, on nous avait raconté n’importe quoi. On était parti défendre les Bosniaques opprimés par les méchants Serbes ! Et quand vous arrivez au premier check point serbe et qu’ils vous disent « Soldats français gut ! Mitterrand pfff ! » en tournant le pouce vers le bas, vous voyez bien que c’est pas ce qu’on nous avait dit. Les Bosniaques, eux, ils nous ont « rafalés » d’emblée.

Jean, électromécanicien, 1994, Sarajevo, Bosnie.

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D’ap. photo Thomas Goisque

Pour moi, les Talibans ne combattent pas pour des motifs religieux, mais pour leurs intérêts personnels (…) Ils avaient une vision de l’Islam un peu sauvage, un peu barbare (…) L’Islam, je le vois comme ça, ne peut pas imposer à quelqu’un de faire ses prières, de faire le Ramadan, de ne pas manger de porc, si ça ne vient pas de son cœur. Faut que ça vienne de la personne. On peut expliquer que c’est bien de faire comme ça, mais l’imposer, voire tuer pour que les gens basculent dans la religion musulmane : non. Le Djihad, on me l’a jamais enseigné comme ça. Le Djihad, c’est l’époque du Prophète, quand on attaquait les intérêts de l’Islam sur le sol de La Mecque. Après, moi j’ai un autre Djihad, que mon père m’a appris : c’est l’éducation des enfants pour qu’ils fassent quelque-chose de leur vie.

Dahhaoui, sous-officier musulman, 2011, Tagab, Afghanistan.

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D’ap. photo Alexandre Paringaux

Ce n’est ni la première ni la dernière fois que je tire. La première fois, mon cœur s’est emballé. Le stress, l’adrénaline, ont mis du temps à redescendre. Après, je n’ai plus jamais eu de stress. Quand je tire des bombes, il y a potentiellement des gens, que je vois ou que je ne vois pas. C’est peut-être un peu froid, mais ça ne me fait rien. Je ne suis pas un combattant, je ne combats pas avec mon FAMAS. Je suis loin. 

Benjamin, pilote, 2011, opération Harmattan, Libye.

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ADJ  Harold Vormezeele, 2e REP, mort pour la France au Mali 

La mort de Vormezeele ? Putain, oui, on l’a sue tout de suite (…) Ça fait mal au cœur. Moi, côté renseignement, je me dis : « Est-ce que j’ai bien géré la situation  pour le préparer, pour qu’il ait tout pour se sauver ? » Vormezeele, il avait trente-deux, trente-trois ans. On se connaissait bien, depuis huit ans, on avait fait des missions ensemble. C’est moi qui suis rentré à la morgue, à l’hôpital, pour le couvrir et le ramener. C’était costaud de le voir comme ça en sachant comment il était avant, avec l’envie de combat, de chercher l’aventure et tout ça. Putain, la vie elle est rien !

ADC Cristian, 2013, opération Serval, Mali.

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On était une trentaine, même pas une section. Les mecs commençaient à nous contourner derrière avec des machettes. Ils avaient les yeux bleus, un cercle bleu autour des pupilles. Ils devaient prendre je ne sais quelle drogue. Ils étaient complètement shootés, complètement alcoolisés. Avec eux, il y avait plein d’enfant. Ils les mettaient devant eux en sachant que nous, les soldats français, on n’allait pas tirer (…) A ce moment, j’ai vu se planter devant moi un gamin de cinq ou six ans avec un bébé dans les bras. Un bébé de deux mois, pas plus. Au début, j’ai cru que le bébé suffoquait, qu’il nous l’amenait pour qu’on le soigne. Avant même qu’on puisse faire quoi que ce soit, le gamin a pris le nouveau-né à bout de bras et l’a jeté au sol. La tête s’est fracassée sur le bitume.

SGT Benoît, opération Sangaris, Bangui, RCA.

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La reprise du travail a été compliquée. Je dormais, je faisais pas trop de cauchemars, mais ce qui avait le plus changé chez moi, c’est que j’étais peut-être devenue un peu moins sensible face à certaines pathologies. Ça s’est beaucoup vu lorsque j’ai fait mes premières gardes aux Urgences. Les patients me disaient qu’ils avaient mal, ils souffraient réellement, mais pour moi, ils avaient leurs deux bras, leurs deux jambes, ils me parlaient, tout allait bien… Je voulais pas entendre ces souffrances-là et c’est pour ça que j’ai été voir un psy. Depuis, clairement, ça va mieux, mais c’est vrai que je suis peut-être devenue plus insensible à ce niveau-là.

Julie, infirmière,  de retour de mission à l’hôpital international militaire de Kaboul, 2010, Afghanistan

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D’ap. photo Philippe de Poulpiquet

J’ai déplié la banquette devant la télé. On y a dormi juste avant son départ et il y a encore son odeur sur l’oreiller. Le matin, je ne lave pas les draps. J’ai le sentiment de dormir un peu plus avec lui. Je mets le traversin vertical dans le lit, comme ça, les premières nuits, j’ai la sensation de renvoi de chaleur, de ne pas être toute seule. C’est curieux ce qu’on fait des fois ! (…) Donc je dors dans la salle télé, je regarde des trucs en attendant le coup de fil. Je l’attendais vers 10h, il est 10h30. Et là, mon portable sonne. C’est Violaine, mon amie médecin. (…) « Tu tombes bien, j’entends du bruit en bas de chez moi » « T’inquiète pas, c’est nous ». (…) Je descends, j’allume la lumière, j’ouvre la porte, je vois Violaine. A côté d’elle, il y a son mari en grand uniforme. Il y a aussi la femme du chef de corps et le chef de corps, lui aussi en uniforme (…) et là, j’ai un flash.

Alice, veuve de guerre.

***

IMG_0056BIS.jpgLe Lieutenant-Colonel Hubert le Roux est officier supérieur d’active. Il a été chargé du recrutement des sous-officiers et hommes du rang de l’Armée de Terre. On lui doit, outre « Paroles de soldats », une biographie de Lartéguy, publiée chez Tallandier.

Antoine Sabbagh est historien et éditeur, ancien professeur de la Sorbonne et de l’Université de Columbia dans le cadre de son programme parisien. 

Photo : rencontre avec le LCL le Roux au Salon du Livre de Paris 2015.

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ISBN : 979-1021004849 - prix 20,90 € - format 21,5 x 14,5 - 464 pages.

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Aux éditions Tallandier. Disponible ici

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Hommage

Aux soldats.

Les hommes de guerre sont de l’espèce qui se rase pour mourir. Ils croient à la rédemption de l’homme par la vertu de l’exercice et du pas cadencé. Ils cultivent la force physique et la belle gueule, s’offrant le luxe des réveils précoces dans les matins glacés et des marches harassantes pour la joie de s’éprouver.

Ce sont les derniers poètes de la gratuité absolue.

Jean Lartéguy

*

Hommage

Aux conjoints, familles, proches des soldats.

C’est pour la Femme de militaire qui se lève tous les jours à 6h pour préparer les vêtements et le petit déjeuner pour ses enfants dont elle est seule à s’occuper. C’est pour la Femme de Militaire enceinte qui se demande si son homme sera rentré à temps pour voir venir au monde son enfant. C’est pour la Femme de Militaire qui habite une nouvelle ville et qui fait face à un nouveau départ sans avoir eu le temps de se faire des amis. C’est pour la Femme de Militaire qui annule ses projets du samedi soir pour rester près du téléphone, même si elle sait que la conversation sera pleine de grésillements et toujours trop courte. C’est pour la Femme de Militaire qui pleure en s’endormant dans un lit trop froid. C’est pour la Femme de Militaire qui se laisse aller à la détresse en se demandant si elle pourra revoir son homme vivant. C’est pour la Femme de Militaire qui a l’impression de mourir à l’intérieur chaque fois qu’il dit qu’il doit s’en aller, mais qui sourit malgré tout. C’est pour la Femme de Militaire qui fait la queue à la Poste avec un colis dans les bras en se demandant si les gâteaux seront toujours moelleux en arrivant. C’est pour la Femme de Militaire qui dine seule en s’inquiétant parce que cela fait plusieurs jours qu’elle n’a pas de nouvelles de « là-bas ». C’est pour la Femme de Militaire qui a des papillons dans le ventre en voyant son homme descendre du bus au retour d’OPEX. C’est pour nous toutes, pour les Femmes de Militaires tristes, les Femmes de Militaires seules, les Femmes de militaires fortes, un toast à nous, parce qu’un chèque de paie ne console pas, un oreiller à serrer dans ses bras n'est pas suffisant, une webcam n'a rien à voir avec la réalité, expliquer à un enfant qui pleure que papa ne reviendra pas avant 4 longs mois est ou sera notre lot à toutes, et que les femmes de civils n'ont pas idée de ce que c'est de sentir tous les jours que quelque chose vous manque. Nos soldats sont courageux, mais nous le sommes aussi. 

A.M, femme de militaire.

***

*

J’ai tout dit [à ma femme]. Pas sur le moment, parce que je ne voulais pas qu’elle s’inquiète mais, une fois rentré, je lui ai raconté. A mes parents aussi. 

Je pense qu’il faut que les gens sachent ce qu’on fait. 

Autrement, ils vivent un peu dans les nuages…

LTN Vianney, 126e RI, in « Paroles de soldats".

 

 

 

 

 

 

03/07/2015

Prix littéraire de l’Armée de Terre - Erwan Bergot 2015, Sylvain Tesson & GAL Bernard Barrera

Photos Natachenka/UPpL'E - Merci de nous consulter si vous souhaitez les réutiliser.

 

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Les lundis se suivent… et se ressemblent ! Après la remise du prix de la Saint-Cyrienne, abordé ici, nous avons pris le chemin de la Sorbonne pour celle du prix littéraire de l’Armée de Terre - Erwan Bergot

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En premier lieu, un mot sur nos hôtes, car si nous étions présents, c’est grâce à deux grands copains, dont nous avons été les « accompagnateurs » : l’ADC Jean-Claude Saulnier et l’éditeur Nimrod.

Il nous semble inutile de présenter Nimrod. Quel fan de récit de soldat ne connait pas cet éditeur ? L’un des (le ?) plus beaux catalogues milittéraires francophones, grâce à un haut niveau d’exigence sur les récits publiés doublé d’un vrai travail d’édition (plus rare qu'on ne le croit). Quant à l’ADC Saulnier : 2e REP, infirmier, ancien président des Sous-Officiers, 30 ans de Légion, de Kolwezi à l’Afgha… pour ceux qui n’en auraient jamais entendu parler (ayant vécu un certain temps sur Mars) un petit rattrapage est possible avec notre recension sur « Ma vie de Légionnaire » ici [publié justement chez Nimrod] . 

Mais, à tout seigneur tout honneur, revenons-en aux lauréats.

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Le prix littéraire de l’Armée de Terre – Erwan Bergot 2015 remis à Sylvain Tesson pour « Berezina », par le Général de Corps d'Armée Bertrand Houitte de La Chesnais, Major Général de l'Armée de Terre, ancien chef de corps du 1er RI, en lieu et place du CEMAT, retenu par les évènements dramatiques du week-end. 

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Le prix fêtait cette année ses vingt ans. Pour succéder aux Elie de Saint-Marc, Pierre Schoendoerffer et autre Pierre Darcourt, le jury a distingué « Berezina » de Sylvain Tesson, récit du périple de l’auteur et ses compagnons de route Thomas Goisque, photographe, Cédric Gras, directeur du centre culturel français de Donetsk et deux amis russes, Vassili et Vitaly, en side-car, sur les traces de la Grande-Armée en retraite. Un tel récit sort du « scope » du blog ; nous vous invitons donc, pour en savoir plus, à vous reporter à cet article du blog ami « Guerres et Conflits ».  Nous rappellerons cependant que Sylvain a toute sa place ici, civil ayant une place particulière dans la littérature mili ; pour preuve, nous avons abordé deux de ses livres : « Haute Tension – Des Chasseurs alpins en Afghanistan » - avec Thomas Goisque et Bertrand de Miollis - et « D’ombre et de poussière », de nouveau avec Thomas. 

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Photo extraite de la vidéo réalisée par le SIRPAT 

En sus, une mention spéciale a été attribuée au Général Bernard Barrera, chef des forces terrestres au Mali, pour «  Opération Serval », éditions du Seuil.

L’accueil que nous a réservé le Général a été des plus sympathiques. Il avait déjà entendu parler du blog il est vrai, par le LCL Steve Jourdain, R22eR,  qui en avait fait la pub lors d’une rencontre au Québec. Mentionnons aussi que le Général a été chef de corps du 16e BC, ce qui créé des liens…

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Nous avons commencé à échanger et ce n’est qu’un début, puisque le Général sera présent au FILM de Saint-Cyr-Coëtquidan les 24 et 25 juillet prochains (et nous aussi évidemment).

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Et maintenant, notre rubrique « people » car vous savez à quel point nous aimons nous afficher, un peu fiers, aux côtés de nos soldats… 

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Avec l’Adjudant-Chef Jean-Claude Saulnier venu tout spécialement de sa belle Corse d’adoption (il est pourtant difficile de quitter Calvi…). Magnifique personne, toute en humilité. Du beau grand Légionnaire ! 

Notre  recension sur « Une vie de Légionnaire », éditions Nimrod, ici

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Et nous avons même eu droit à notre cadeau Képi Blanc.

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Belles retrouvailles avec le Major Sylvain Favière, infirmier-para désormais réserviste, accompagné par Nathalie Léon, AS du 5e RHC de Pau. 

Un grand bonheur de revoir Sylvain, rencontré il y a trois ans déjà, l’un des premiers auteurs à avoir été abordé sur ce blog. Recension sur son beau et grave récit (car il aborde le syndrome de stress post-traumatique) « Ma blessure de guerre invisible »,  ici

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Le commandant Brice Erbland, 1er RHC, et Madame.

Un habitué ! Nous devons avoir 3723 photos avec Brice, donc pour une fois, le Commandant sans nous mais avec sa jolie épouse Marie-Charlotte. Notre recension sur « Dans les griffes du Tigre », éditions Les Belles Lettres, est ici

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Un autre habitué, le Chef de Bataillon Rémi Scarpa, Gaulois du 92e RI, adjoint du Général Barréra lors de l’opération Serval. Nous n’avons pas encore trouvé le temps d’aborder sur le blog son « Offensive éclair au Mali », éditions Pierre de Taillac, mais l’avons fait sur notre page FaceBook ici.

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Retrouvailles à nouveau, cette fois avec le CCH Emmanuel Gargoullaud, portant beau les trois fourragères du RICM. Nous avons abordé « Afghanistan en feu », éditions Economica, ici. A noter qu’Emmanuel finalise un manuscrit sur sa dernière OPEX, « Sangaris » (RCA). 

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Le rayonnant Sergent-Chef Jocelyn Truchet, 13e BCA. Encore un habitué d’Une Plume pour L’Epée, donc vous avez droit cette fois à une photo avec une amie. Notre recension sur « Blessé de guerre », autoédité, est ici

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Belle brochette d'écrivains-combattants, n’est-ce pas. Et encore en manque-t-il : nous avons salué le Colonel Nicolas Le Nen, dont nous avons abordé le journal de marche en Afghanistan, « Task Force Tiger », ici,  et un regret : avoir aperçu au loin le Capitaine Nicolas Barthe, vétéran d’Afghanistan avec le 21e RIMa, désormais au RICM, auteur d’ « Engagé ». Mais hélas il a quitté la soirée avant que nous ayons eu le temps de l’aborder. Flûte. Présentation de son brillant récit, paru aux éditions Grasset, ici

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Russe-blanc et Président des Sous-Officiers de la Légion

Doit-on vraiment préciser que nous avons passé une excellente soirée ? 

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Nous renouvelons nos félicitations aux heureux lauréats et attendons désormais avec impatience le Festival International de Livre Militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan  couplé au Prix des Cadets et au Triomphe.

Et notre leitmotiv : allez au-devant des soldats ; les occasions sont nombreuses : JPO, défilés, salons… Intéressez-vous à eux, à leurs missions, abordez-les, parlez-leur ! 

Vous pouvez aussi en profiter pour les remercier pour leurs actions, leurs sacrifices et ceux de leurs familles, les risques encourus au service de la France, à votre service...