10/06/2013
"Une vie de Légionnaire", ADC Jean-Claude Saulnier, 2ème REP, Ed. Nimrod
Extraits et photos publiés avec l'aimable autoristation de l'auteur et des éditions Nimrod. Droits réservés.
Et le temps passera. Ces hommes, anonymes sous le képi blanc, continueront de défiler majestueusement et de se battre comme ils l'ont toujours fait, relevés par d'autres hommes au même képi blanc, ayant toujours dans les yeux le reflet de cette foi intérieure qui ennoblit la Légion.
Maréchal Juin
Il y a des jours comme ça.
Vous êtes au bureau. Vous jetez un coup d'œil à la fenêtre. Ah ! Le soleil brille enfin ! Votre téléphone sonne. Vous ne connaissez pas le numéro. Vous décrochez.
"- Bonjour Monsieur, Jean-Claude Saulnier à l’appareil.
- ...??!?! Adjudant-chef Saulnier ?
- Mais oui.
- …"
Adjudant-Chef Saulnier, 2ème REP, infirmier, président des Sous-Officiers, Chevalier de la Légion d’Honneur, 34 ans de Légion, du saut sur Kolwezi à L’Afghanistan. Waouh !
Et puis... nous avons parlé une heure, des Légionnaires bien sûr, de ces em* de Chasseurs, du Mali, de nos arrière-grands-pères en 14, du retour des GI du Vietnam, du Service militaire et de ses bienfaits... et d'une bière...
L’impression de se connaître depuis toujours et que le soleil ne brille pas que dans le ciel.
« Une vie de légionnaire », nouvel opus de nos amis des Editions Nimrod, qui, décidément, n’ont que de bonnes idées. Ce livre est le résultat d’une collaboration entre l’ADC Jean-Claude Saulnier et Pierre Dufour, écrivain et journaliste, spécialiste de la Légion, qui brosse une histoire extrêmement précise du 2ème REP de 1977, date de l’engagement de Jean-Claude, à son adieu aux armes en 2011.
De par la densité du livre (400 pages…), cette chronique n’est qu’un humble résumé, parti-pris de votre serviteur.
Engagement sous le nom de Julien Soral
Né à Châtellerault, aîné d’une fratrie de 3 garçons, hélas orphelin de père à 5 ans, Jean-Claude Saulnier n’a pas, a priori, la vocation militaire. Il effectue son service à la 153ème CLRM puis tente sa chance dans le civil comme chaudronnier.
Pas de vocation militaire donc, et pourtant, lassé des jérémiades de ses concitoyens :
Je suis parti, car les gémissements des gens me tuaient à petit feu.
1977, Engagement, Fort de Nogent
Et c’est pour la Légion qu’il opte, convaincu par un Adjudant-Chef recruteur qui évoque une vie d’aventure, d’action et de camaraderie.
La Légion, dont il découvre bien vite les spécificités….
[Le médecin] m’a demandé si je buvais.
« - Oui, Normalement.
- C’est-à-dire ?
- Bah, deux ou trois bières.
- Caisses ?
- Mais non, canettes ! »
Visite médicale, Aubagne
C’était une véritable fourmilière, sans cesse en mouvement, jour et nuit. Jusqu’au grade de Caporal, les gens courraient partout. On avait l’impression qu’il fallait être cadre ou permanent pour avoir le droit de marcher. Une cour de récréation pour adultes.
Ce qui m’a le plus frappé, ce sont les fenêtres ouvertes en plein mois de novembre. J’ignorais encore que les chambrées étaient chauffées par des poêles à mazout qu’il fallait éteindre à 22 heures, et qu’on ouvrait les fenêtres le matin jusqu’au retour du sport, quel que soit le temps.
Nous avons appris à prendre soin de nos pieds et de notre corps, percer les ampoules avec un fil trempé dans le permanganate, casser les rangers à coups de marteau pour les assouplir. Certains urinaient même dedans.
1977, Instruction, Castelnaudary
Le 2e REP à Calvi, 1978
Son instruction à Castelnaudary n’est pas une sinécure, mais le fameux mens sana in corpore sano s’applique bien à Jean-Claude, et la récompense de tant de sueur, d’ampoules, de courbatures, de grimaces et de serrements de dents l’attend au bout du chemin :
Puis l’ordre a retenti : « Coiffez vos képis blancs ! ». Pendant quelques secondes il y eut un moment d’émotion, puis nous nous sommes coiffés de ce képi pour lequel nous avions fourni tant d’efforts.
Jean-Claude opte pour le 2ème REP de Calvi. Il est vrai que cumuler le prestige du Légionnaire à celui du Para…
Calvi, Saut d’entrainement, 1978
C’est à Calvi que se forgeait désormais l’esprit para du Légionnaire. C’est aussi à Calvi que se trempait l’âme du régiment.
1978, 2ème REP, Calvi.
Entraînement LRAC, lance-roquette-anti-char
Et c’est toute la vie du Légionnaire que nous dévoile le livre, y compris dans ses aspects les plus cocasses…
On allait aussi au Pouf, le bordel militaire de campagne. Bien sûr pour les filles, mais aussi pour passer un bon moment. Il existait un jeu entre compagnies. Quand l’une était au Pouf, une autre envoyait le plus jeune pour chercher de la bière après l’appel.
Rien d’extraordinaire, direz-vous, si ce n’est qu’une concurrence, certes amicale mais très « virile », régnait entre les compagnies. Lorsque l’une d’elles était au Pouf, les autres y étaient persona non grata. De ce fait, l’arrivée du p’tit jeune au bordel était sanctionnée à coups de poings…
Le pauvre « bizut » avait deux options :
- Se faire casser la tête, revenir sans bière, et être accueilli par le mépris des caporaux de sa compagnie,
- Se faire casser la tête, et revenir avec la bière. RAS.
L’expérience aidant, l’idée était de cacher deux ou trois caisses de canettes dans le maquis et de s’affranchir ainsi… du cassage de tête au Pouf !
Et puis… A peine un an dans la Légion, et Jean-Claude entre dans l’histoire.
Kinshasa, avant le saut sur Kolwezi
Dès l’indépendance du Congo belge en 1960, la région du Katanga, riche en matières premières stratégiques, manifeste violement son désir d'autonomie. En mai 1978, une nouvelle révolte, soutenue par le bloc soviétique, se dresse contre le pouvoir central de Kinshasa. Plusieurs milliers de rebelles, bien armés, encadrés par des conseillers cubains, investissent Kolwezi où résident près de 3000 Occidentaux.
Blancs et noirs font face à la mort. Les minutes comptent double. Des européens sont abattus comme des chiens à certains endroits de la ville. Kolwezi est livrée aux pillards.
La Belgique, ancienne puissance coloniale, tergiverse quelque peu, la France, elle, percute !
Jean-Claude décolle vers un saut qui marquera l’histoire du XXème siècle.
19 mai 1978
A 15 heures, un grondement d’avions se fait entendre au nord de la ville, au dessus de l’ancien aérodrome. Les corolles blanches des parachutes s’ouvrent dans un ciel de plomb. Parmi les africains, une rumeur se répand : Ce sont les Cubains qu’on attend ! Mais les Européens savent que c’est le salut qui vient du ciel…
Le 2e REP saute sur Kolwezi -Photo © 2ème REP
La descente a été pénible et m’a paru très longue (…) Des rafales d’armes automatiques ont été tirées à partir de la lisière nord de la ville et de la voie ferrée située à l’est de la zone de saut. La densité de la végétation autour des villas de l’ancienne ville ne permettait pas de situer l’origine des coups de feu, mais leur imprécision ne provoqua aucune perte. Il est néanmoins désagréable d’être une cible impuissante. Un vrai pigeon d’argile.
Hélas Jean-Claude se blesse à l’atterrissage, mais le courageux jeune-homme n’a pas l’intention d’abandonner les copains. Il sert les dents et marche.
Déploiement du 2ème REP à Kolwezi. Photo © AALE
C’est un voyage au bout de l’horreur qui commence alors pour les Légionnaires. Partout ce ne sont que des rues désertes parcourues par des meutes de chiens errants qui s’attaquent aux innombrables cadavres abandonnés à même le sol, des voitures calcinées, des tas d’immondices devant les maisons pillées. L’odeur âcre prend à la gorge. Des essaims de mouches tourbillonnent et s’acharnent sur les corps mutilés, gonflés, hideux.
En quelques heures, le bilan du 2ème REP est éclatant. L’effet de choc des troupes d’assaut a été déterminant et a bousculé l’ennemi.
Photos © AALE
Au bout de quelques jours cependant, la douleur devient insupportable et Jean-Claude peine à marcher. Constat (et engueulade) du médecin : le pied est gonflé et noir comme la ranger ! Double fracture malléolaire et fissure du talon. Jean-Claude est rapatrié. Devoir accompli.
Défilé du 2ème REP à Kolwezi. En tête le Colonel Erulin (1932+1979) photo © famille Erulin
L’opération « Bonite » est un succès incontestable, mais le bilan est lourd :
5 tués et 20 blessés au 2ème REP, 6 disparus de la mission française, 1 para belge tué, 11 tués et 8 blessés parmi les parachutistes Zaïrois, sans compter les autres militaires de Kinshasa.
On estime à 170 le nombre de civils blancs massacrés, ainsi que 700 africains.
Les rebelles Katangais ont perdu 250 des leurs et sont en déroute.
2700 Occidentaux sont sauvés par l’opération.
1984, Jean-Claude est nommé Sergent
On le voit, il y a du courage et de la volonté chez cet homme, tout comme une grande part d’humanisme, et c’est, assez naturellement, que Jean-Claude s’oriente vers le rôle d’infirmier.
Mais il reste bel et bien un Légionnaire avant tout, au grand dam des élèves de l’école de santé d’Orléans, appartenant à d’autres corps, pour au moins un aspect :
Nous nous sommes intégrés sans problème dans un monde nouveau pour nous, mais d’un autre côté nous cultivions notre différence, qui se manifestait par le pas Légion, ce qui fait que nous étions toujours en retard sur le pas des autres quand il s’agissait de marcher en rang. Finalement, le chef de stage a renoncé et nous étions préposés aux couleurs, au grand désespoir des autres, qui trouvaient que nous mettions beaucoup trop de temps pour faire le trajet jusqu’au mat…
1983, Ecole du Service de Santé, Orléans
Assistance médicale en Centrafrique, 1982
Jean-Claude va partager la vie du 2ème REP multipliant les OPEX, en particulier en Afrique, terre de prédilection des Légionnaires : Centrafrique, Tchad, Gabon, Djibouti...
Jean-Claude Saulnier à l’entraînement à Djibouti
Nous avons subi une violente tempête de sable comme on en voit dans les films. Nous nous sommes arrêtés, nous avons enfilés nos ponchos et courbé l’échine en attendant que cela passe. Quand la tempête a été terminée, on ne voyait plus de la section que quelques petits monticules de sable qui commençaient à s’ébrouer.
1980, Djibouti
Centrafrique
Arrivés à proximité d’un village, nous avons vu un petit vieux sur le bord de la route, debout au garde à vous, toutes ses médailles pendantes. C’était un vétéran de la seconde guerre mondiale qui avait appris notre arrivée. On ne sait comment. Le Lieutenant a fait arrêter le convoi et a salué régulièrement l’ancien.
1984, Centrafrique
Puis vient le temps des forces d’interposition. Concept quelque peu angélique imposé par les politiques ; missions compliquées, frustrantes pour les militaires. Liban, Bosnie, Côte d’Ivoire… goût amer pour nos soldats.
Marines du 32d MAU et légionnaires du 2e REP pendant l'évacuation des troupes de l'OLP de Beyrouth, photo © 2ème REP
Quand la nuit est tombée, nous avons eu droit à un son et lumière impressionnant. Dans tous les coins de la ville, nous voyions des départs d’armes lourdes, des traçantes dessinant des serpentins qui zébraient l’obscurité, tandis que le staccato des armes automatiques était ponctué de détonations assourdissantes. L’Ouest répondait à l’Est, avant que le Nord n’entre dans la danse et que le Sud s’en mêle.
1982, Liban
Jean-Claude Saulnier, poste avancé à Nevesinje, Bosnie
Un bosniaque passait son temps à tirer sur les antennes du PC. De temps en temps, il parvenait à en couper une. (…) Dans ce cas, l’ADC Deptula venait me chercher à l’infirmerie pour monter sur le toit. Nous commencions à réparer l’antenne et là, nous entendions des balles se planter à quelques mètres de nous. (…) Les tirs se rapprochaient à 3 mètres, puis 1 mètre… Quand c’était très proche, nous décrétions que c’était l’heure du café et descendions du toit. Après cette pause, nous remontions pour finir le travail.
(…) Ce qui est sûr, c’est que le Bosniaque n’avait pas l’intention de nous tuer, car nous faisions des cibles faciles.
1992, FORPRONU, Bosnie
Légionnaires du 2ème REP en Côte d’Ivoire, Photo © 2ème REP
J’ai pris une rafale de Kalachnikov que j’ai évitée d’un roulé-boulé derrière un talus. J’ai lâché à mon tour une rafale et j’essayais de voir d’où provenait le tir. Encore deux ou trois rafales qui ont tapé à 10 ou 15 cm, mais je ne voyais pas le tireur. J’ai lâché encore une longue rafale et j’ai dégagé de ce coin malsain.
2002, Côte d’Ivoire
Légionnaires sous casques bleus – ici du 2ème REI, Bosnie. Photo © AALE
Nous avons pris conscience qu’un casque bleu, c’était un peu la palombe du coin.
1992, FORPRONU, Bosnie
Et cependant, Jean-Claude Saulnier reste philosophe…
J’ai vu un grand-père assis sous un arbre très feuillu. Je me suis approché et lui ai demandé comment s’appelait cet arbre. Il m’a dit : « C’est un arbre à ombre ». J’ai trouvé la réponse empreinte d’une grande philosophie.
2002, Côte d’Ivoire
Sur les sentiers du GR20
Désormais marié à Marylin, père de 4 enfants, on pouvait penser que la carrière de l’ADC Saulnier se déroulerait sereinement, sous le beau ciel de la Corse qu’il aime tant. D’autant plus que vient le temps des honneurs…
Reconnu par ses paires, il est élu Président des sous-officiers. Le rôle lui va comme un gant : accueil des nouveaux sous-off’, rappel des traditions et des us et coutumes, interface avec les officiers, et surtout soutien aux hommes en difficulté, tant d’un point de vue personnel que professionnel. Bel hommage de ses camarades, et sans aucun doute l’homme de la situation.
Mais… 11 septembre 2001, le monde entier regarde sa télévision avec effarement, et voici notre Adjudant-Chef de nouveau en campagne : direction le pays de l’insolence…
ADC Saulnier, GAL Townsend (101st Airborne), COL Bellot des Minière (CDT 2ème REP)
Nous résumerons la dernière campagne de Jean-Claude par ces deux phrases :
Il est très dur de faire du social aujourd’hui avec des gens qui tireront sur vos camarades demain.
La rébellion afghane est comme l’hydre de Lerne. On coupe sa tête, il en repousse deux.
2010, Afghanistan
Et puis un jour de 2011, qui vient certainement bien vite pour Jean-Claude, bien trop vite même : l’adieu aux armes.
2011, L’adieu aux armes, photo © 2ème REP
Trente et un ans de joies et de coups de chien, l’épanouissement d’une vie d’homme et de sous-officier au sein d’une institution militaire sans égale au monde...
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A la lecture de « Une vie de légionnaire », ce qui m’a frappé, outre évidemment la carrière exceptionnelle de Jean-Claude Saulnier, c’est sa formidable humilité.
Tentez l’expérience, dites-lui : « Vous êtes une légende vivante du 2ème REP, c’est un honneur de vous rencontrer », il vous répondra à coup sûr : « Arrête tes conneries ».
Il n’y a là aucune fausse modestie, c’est simplement l’âme du personnage, et cela en fait toute la grandeur. De la part d’un Légionnaire, ce n’est certes pas surprenant.
Le 29.9.2005, lors de la prise d’armes de la Saint-Michel, j’étais fait Chevalier de la Légion d’Honneur (…) La première question que je me suis posé a été : « Pourquoi moi » ?
Saint-Michel, 29.9.2005, remise de la Légion d’Honneur par le GAL Dary
« Par son courage au feu et ses qualités d’infirmier au combat, a contribué personnellement à la sauvegarde de vies françaises.
Mérite d’être cité en exemple. »
24.5.2004, extrait de la citation à l’ordre de la division, Général d’armée Bentégat, Chef d’Etat-Major des Armées
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Né en 1954 à Châtellerault, Jean-Claude s’engage en 1977 et rejoint le prestigieux 2ème REP de Calvi. Sa première mission de guerre fait date : le saut sur Kolwezi. Infirmier au combat, il participe à l’essentiel des opérations extérieures : Zaïre, Gabon, Centrafrique, Tchad, Djibouti (dont un déploiement avec le 13ème DBLE), Liban, Guyane (avec le 3ème REI), Bosnie, Afghanistan... En 2006, il est élu par ses paires Président des Sous-Officiers. Fait chevalier de la Légion d’Honneur en 2005, médaille militaire, trois citations, il poursuit sa carrière d’infirmier dans le civil. Amoureux de la Corse, sa terre d’adoption où il vit toujours, Jean-Claude est marié à Marylin et père de quatre enfants. Et c’est un chouette bonhomme !
Pierre Dufour, écrivain et journaliste spécialisé dans l'histoire militaire, a été chef du secrétariat de rédaction du mensuel de la Légion étrangère Képi blanc. Il est l'auteur de nombreux articles dans des revues françaises et étrangères et de plus de quarante ouvrages historiques et militaires consacrés à l'ancien empire colonial français, dont "La France au Levant", "La Légion en 14-18" et "Les Bat' d'Af".
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Hommage
Aux Légionnaires-Parachutistes du 2ème REP morts pour la France, 1977-2013
Zaïre
Sergent-chef DANIEL, Caporal-chef ALLIOUI, Caporaux ARNOLD et HARTE, Légionnaire CLÉMENT.
Djibouti
Catastrophe aérienne du mont Garbi, morts en service aérien commandé.
Capitaine PHILIPONNAT, Sergent-Chef STORAI, Sergents DORE, POMMIER et WOUTIER, Caporaux OEHLMANN, OLETTA, PELTON, SIMONET, BURGRAFF, 1ères Classes BEAUTEMPS, BETON, KERTY, ZASSER, Légionnaires BUZUT, DEPIERRE, FALAUT, GALVES, GORDON, GUNES, LEON, LIMA DA SILVA, LUANG, SENDERS, THIU-SAM, VELMAR.
Accompagnés de :
Capitaine CHANSON et Caporal LAURIOL, 13ème DBLE,
Commandant DALMASSO, Capitaines COUILLAUT, TADDEI et DEMANGE, Adjudant-Chef DAENINCKX, ETOM 188, Armée de l’Air,
Capitaine DROULLE, EMIA/FFDJ,
Maître GLOANEC, Commando Jaubert.
Bosnie
Légionnaire BENKO.
Congo-Brazzaville
Caporal GOBIN.
Afghanistan
Sergent RYGIEL, Caporal-Chef PENON, Caporal THAPA, Légionnaires de 1ère Classe HUTNIK et JANSEN.
Mali
Sergent-chef VORMEZEELE
A tous les Légionnaires-Parachutistes du 2ème BEP/2ème REP morts pour la France,
Aux blessés.
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Hommage au 1er REP
Non, rien de rien, non, je ne regrette rien…
Avec le salut fraternel du Chasseur et de la Russe-blanc aux Képis blancs-Bérets verts !
Nous sommes les hommes des troupes d’assaut,
Soldats de la vieille Légion.
Demain brandissant nos drapeaux,
En vainqueurs nous défilerons.
Chant du 2ème REP.
ADC Saulnier et GAL McChrystal, commandant la force internationale en Afghanistan, 2009-2010.
- Que penses-tu de toutes ces années à la Légion ?
- Mon Général, vous me donnez 35 ans de moins, et je recommence.
L’ADC Saulnier au Général de Saint-Chamas,
COMLE (Commandant de la Légion Etrangère).
28 janvier 2013, les Légionnaires-Parachutistes sautent sur Tombouctou.
« More Majorum »
À la manière des anciens.
Devise du 2e REP.
C’est moi qui rêve, pense l’ancien. Donne-moi tes vingt ans. Donne-moi ta place. Prends mes médailles. A toi les honneurs, à toi la gloire. Donne-moi tes missions impossibles, donne-moi tes pitons à conquérir, ton adjudant à supporter, la jungle à traverser. Donne-moi encore l’occasion de chanter avec les copains, de tomber en route, ou vaincre au combat.
Pierre Sergent, 1er REP.
Livre, récit biographique d'un Légionnaire, 2e REP, Kolwezi
15:46 Publié dans Afghanistan, Afrique, Bosnie, Légionnaires, Mili-Livre, Paras, Zaïre | Lien permanent | Commentaires (32)